Une expérience : prépa

Pendant ma 1ère SI j'hésitais, je ne me sentais pas les épaules pour une prépa maths sup', et je me voyais mieux en prépa integrée dans une école comme l'esiee, l'epita ou encore l'esiea.

La 1ère a passé, la terminale aussi, et finalement je me suis dit : la prépa pourquoi pas...

J'ai donc préparé un dossier pour entrer en prépa, j'ai été accepté au lycée Henri-IV à Paris, en MPSI (Maths, Physique, Sciences de l'Ingénieur).

Pour ne pas mentir, là-bas c'était comme le lycée, mais en pire. Toutes les libertés qu'on avait en terminale y étaient, sauf que l'objectif n'était plus un examen mais un concours. Ce qui voulait dire qu'on avait parfaitement le droit de n'en pas ramer une, et de se planter lamentablement par la suite.
La quantité de travail demandée est considérable, à entendre les profs le mieux est de travailler "le plus possible". Il n'y a jamais de limite à la quantité de travail à fournir et cela peut sembler très déroutant au début.

J'avais une petite chambre de bonne à 50m du lycée (affreusement chère), et à mon grand malheur, une connexion internet et un ordinateur portable.
Ce qui devait arriver arriva, je ne travaillais pas tous les soirs, et mon classement dans la classe chuta au fur et à mesure des mois, pour finir au ras des paquerettes à la fin de l'année.

Il faut dire que les notes ne suffisent pas en prépa, ce qui est mis en valeur, c'est le classement. Les notes sont d'ailleurs la plupart du temps calculées pour que le meilleur ait 19 ou 20.

Idée reçue n°1 : beaucoup de gens arrêtent la prépa au cours de l'année.
Eh bien ce n'est pas vrai partout. Dans ma classe en sup', aucun élève n'a abandonné, bien qu'il y eut des moments où j'en venais moi-même à considérer la chose.

Fin d'année, je me rends compte que le rythme demandé est au dessus de mes moyens de courage et de motivation, la solitude dans une pièce de 9m² n'arrange pas le manque affectif qui s'installe peu à peu... J'attends les week-ends avec impatience pour revoir mes amis de TSI... et même mes profs

Du coup je suis passé en 2nde année, qu'on appelle maths spé, dans la filière PSI (Physique, Sciences de l'Ingénieur), plutôt qu'en MP (Maths, Physique) où sont partis la majorité de mes camarades, et dans un autre lycée (Jacques Decour, Paris), où le niveau est inférieur certes, mais où les gens sont aussi plus humains

Je vise essentiellement les écoles Centrales et Sup'élec, les mines (notamment Sup'aero), ou l'ENSAM (Arts&Métiers), quoi que certaines écoles des concours Ponts sont assez attirantes.

Mes camarades de sup' à Henri-IV visent quant à eux plutôt Polytechnique (l'X pour les intimes) ou même les écoles normales supérieures, dont celle de la rue d'ULM à Paris, qui est réputée pour avoir un concours d'entrée très (très) difficile (ce qui revient à dire infaisable pour presque tout le monde).

Pour essayer d'éclaircir un tableau très noir, la prépa ce n'est pas réservé qu'aux surdoués, c'est avant tout une affaire de motivation. Avoir des amis attachants avec qui on s'amuse et dont on ne peut se séparer est un véritable boulet attaché aux chevilles.
La prépa c'est une course contre le temps, et vous n'en aurez jamais assez, mais d'un autre côté c'est très enrichissant sur vous-même.
Jusqu'en terminale, je n'avais jamais pris conscience d'être la fainéantise incarnée parce que mes résultats étaient satisfaisants. En prépa où il a fallu travailler beaucoup, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas adopter le rythme.

Rassurez-vous, il n'est pas nécéssaire d'aller à Henri-IV ou Louis le Grand pour obtenir une bonne école, et d'ailleurs dans mon cas je pense que ça a été une erreur que d'avoir tenté un lycée aussi prestigieux, où on attend énormément des élèves, et qui m'a descendu en flèche après quelques devoirs surveillés.

Une bonne façon d'y arriver c'est l'internat, ou le foyer. Être entourré de gens qui ont le même objectif, c'est très stimulant pour travailler, et on sait aussi s'y amuser, parfois même trop... On note quelques bétises comme aller voler les sapins devant le panthéon pour les rapporter dans les salles de classe... ou bien des matelas qui disparaissent dans l'internat, où encore des batailles de dentifrice, de mousse a raser ou de confiture dans les couloirs.

Donc voilà, la prépa, c'est une voie parmi d'autres, et il ne faut pas avoir peur de la tenter. Il existe des équivalences pour pouvoir aller en 2e année de licence au lieu d'aller en 2e année de prépa par exemple, ce qui évite de "gâcher" une année. Allez-y le coeur léger, mais donnez-vous à fond et ça en vaudra la peine.

(Je dis ça pour ceux qui n'ont pas encore choisi quoi faire après le bac )

Woah ! T'as réussi ... bravo. Moi j'ai abandonné au bout d'un mois.

J'avais commencé Math Sup à Paul Valéry (Pais 12) mais les horaires (8h15 presque tous les jours), le déplacement (car j'ai pas pu avoir de logement donc c'était 1h-1h15 pour y aller) & le rythme.

Le rythme était important ... trop pour moi. Personnellement j'ai besoin de temps pour assimiler une notion, une théorème & à peine le temps de d'assimiler le début du chapitre qu'on commence un nouveau ... même si j'arrivais à comprendre vaguement le cours. De plus, les résultats n'étaient pas là : pour moi c'était pas des contrôles mais des massacres. Sans oublier qu'elle a bousillé mon rythme de vie : je suis ce qu'on appelle un "Couche-tard" & un "Lève-tard". Pour le côté "Lève-tard" ça allait avec le week-end mais le côté "Couche-tard" avait disparu le Samedi à 22h je tenais plus debout ... & je finissais par être tout le temps fatigué.

J'ai craqué ... & j'suis parti à Paris VII Diderot en License de Physique.

J'avais choisi la prépa parce que j'ai du mal à bosser si on ne me mets un bon gros coup de pied dans le derrière (nan n'allez rien imaginer, j'suis pas maso) & l'intensité du travail mais c'est raté.

Cependant, comme chanterait Édith Piaf : "Non. Rien de rien. Non, je ne regrette de rien". Eh oui, même si je me suis lamentablement planté, la prépa a été une excellente expérience pour moi. En effet, j'ai appris pendant un mois un tas de savoir qui me sont utiles à la fac, j'ai découvert un monde que je ne connaissais & je me suis fais des amis aussi car à Paul Valéry on se bat c'est pas de la compétition, on se serre les coudes mais malheureusement je n'ai pas acquis le rythme de travail car j'suis pas resté assez longtemps.

Pour finir, j'dirai que la prépa, ça marche si on est bosseur, bon en matière scientifique (ça je ne l'étais pas), motivé & qu'elle vous convienne.

PS : au fait si j'ai 1 seul regret = ne pas avoir vu que M. Guillau-Rollin & M. Sensfelder me "mettaient en garde" mais bon tant pis.

J'ai entendu dire que dans cetraines prépas les profs essayaient de filtrer quelques élèves dès les premières semaines avec un cours très dense et des devoirs de malade, tu serais probablement tombée sur une de celles-là, j'intuite.

En ce qui me concerne je n'ai pas vraiment eu ce problème, la sup' a démarré plutôt progressivement, j'étais même pas trop mal classé aux premiers devoirs, mais c'est par la suite, quand le rythme s'est intensifié que je n'ai pas pu suivre.

Un truc qui a été vrai pour moi en revanche, c'est l'esprit de camaraderie.

Idée reçue n°2 : en prépa les élèves se tapent dessus et se font des crasses sans arrêt.

C'est la plupart du temps faux. Les "taupins" se sentent plus comme des galériens, tous dans la même misère, et se serrent les coudes pour se maintenir mutuellement la tête hors de l'eau, même s'il est vrai que certains se la jouent plutôt solo, on trouve toujours des gens disposés à travailler en groupe et à s'entraider.

Malgré le fait que les classes sont souvent bien remplies (+ de 45 élèves), l'ambiance y est bonne, et souvent à la déconne, une façon de décompresser entre deux séances de travail intensif.

La compétition il y en a eu, il y en a, et il y en aura probablement toujours, car c'est en se mesurant aux autres qu'on se fait une idée de sa propre valeur. Mais bien souvent les élèves essaient d'adopter le profil humble et la philosophie du "on trouve toujours meilleur que soi", y compris les majors (il y a des exceptions). On peut souvent compter sur eux pour nous expliquer un truc qu'on a pas compris, même si parfois l'explication ne nous plonge que davantage dans les ténèbres de l'incompréhension...

Oui Paul, c'est exact, mais en fait, tu te rends compte que les cours ne sont pas plus simple au fil de l'année. C'est juste que tu commences à t'habituer.
Si j'avais quelques conseils à vous donner pour la prépa, ce serait une marche à suivre pour ne pas se faire virer en 3/2 (2eme année de prépa) :
1 - Il faut apprendre !!! Comprendre, c'est bien, mais apprendre, c'est mieux. Si vous êtes arrivés ici, c'est que vous pouvez comprendre si vous apprenez les bases.
2 - C'est un concours, et on est tous à égalité ... sauf quelques extratérestres ... et donc il faut faire la différence : la rapidité !!! Oui, vous allez savoir qu'il vaut mieux connaître la réponse pour aller encore plus vite à résoudre les problêmes.
3 - Avoir la solution, c'est bien. Mais l'expliquer c'est mieux.
4 - Entraidez vous !! N'essayez pas de casser vos collègues de promo ... c'est pas 30 malheureux qui vont vous prendre vos places !!!

Bref, c'est 2 (voir 3) ans qui vont vous former à vous adapter !! Je vous souhaite à tous de réussir vos études.

salut les gens!

je fais partie de la promo TSI de Paul, et je me suis moi aussi lancé dans l'expérience prépa.
j'ai fui la region parisienne et je me suis implanté à Toulouse.
je suis rentré en PCSI (Physique Chimie Sciences de l'Ingenieur) au lycée Pierre de Fermat.
j'ai vite compris que le transport, c'est pas cool, et j'ai eu la chance d'avoir une place à l'internat.
je pense que c'est grace à ca que j'ai reussi pas trop mal, parce que sinon, j'aurai été seul face à mon pc comme paul, et la, ca aurait été le drame...

L'internat, c'est d'abord l'ambiance:
les delattages, les hydrolyses (cérémonie propre aux PCSI visant à calmer l'audacieux major du premier DS, et qui consiste à diluer dans les poubelles tout ce qu'on peut trouver de degueulasse à la cantine, avec en prime de l'ester de banane synthétisée en tp de chimie) et autres joyeusetés sont frequentes, toujours dans une bonne ambiance bien sur, et pas d'acharnement therapeutique sur un pauvre paumé.

c'est aussi l'ambiance de travail, avec toujours des gens prets à aider, à expliquer...
avoir des camarades qui travaillent autour, ca motive, et c'est grace a ca que j'ai reussi à m'y mettre et passer en deuxième année.
je suis donc passé en maths spé, filière PSI* (pareil que Paul).

au risque de me repeter et de repeter ce qu'ont dit les autres, la prepa c'est la competition avec les autres prepas, mais c'est surtout la solidarité et l'entraide dans la classe.

un piege a eviter: il ne faut surtout pas negliger les matieres non scientifiques.
dans beaucoup de concours par exemple, le francais compte pour a peu pres la moitié des maths ou de la physique, alors qu'il n'y en a que 2heures par semaine!
quand on va en prepa scientifique, on est bon en sciences, mais les autres aussi sont bons en sciences: les langues peuvent aider à faire la différence.

(petite precision: pour ceux qui voient partout marqué 3/2 ou 5/2 et qui ne savent pas ce que ca veut dire, 3/2 signifie etre en deuxième année pour la premiere fois et 5/2 signifie refaire une deuxieme année)


voila, bonne soirée a tous (ou pas)

C'est l'heure d'ajouter une pierre à l'édifice de ce topic...
Les concours ont eu lieu pour Maxime (Crazydark) et moi à partir d'avril dernier.
Après quelques semaines de concours écrit (4 pour moi, 3 pour Maxime), il a fallu retourner en cours pendant 4 semaines pour s'entrainer aux épreuves orales.

Fin juin, les oraux commencent. Pour la grande majorité des concours, les oraux se déroulent en région parisenne.
Ce fut donc pour moi 3 semaines d'oraux, pour 4 concours différents.
Au programme, oraux de maths, de physique, de SI, parfois des TP (Physique et SI), de l'anglais, mais aussi au concours des mines du Français, qui compte pour beaucoup dans le classement final.

21 Juillet : annonce des classements définitifs du concours Centrale-Supélec
23 Juillet : annonce du classement du concours Mines-ponts

On a une liste de vieux à faire (comme pour les écoles après bac) jusqu'au 24 juillet.
Je mets Supaero (écoloe toulousaine du concours des mines) en tête de liste.

31 Juillet : Proposition d'admission : 1er voeu. Je saute de joie.
1er Septembre : Début de l'intégration.
Au programme, jeux à boire, chansons paillardes, activités de groupe (et 550 litres de vin dégueu) et bonne humeur

Eh oui, un taupin (élève de prépa scientifique), il faut le réhabiliter, l'intégration est un entrainement intensif à oublier les tracas de la prépa et à s'amuser ensemble.

Ici, en grande école, la vie est très différente. On a le temps de faire du sport, et d'autres activités comme la robotique, la musique, la culture (notament aller au théatre), et des tas d'autres choses plus intéressantes les unes que les autres.

Etant à supaero, on a un bon finanacement de toutes les activités aériennes : Delta, parapente, parachute, ULM (Ultra léger motorisé), vol moteur...

Je fais confiance à Maxime pour ajouter sa pierre et raconter comment il a vécu les concours et comment la vie se passe là où il est.

Bon, et bien je sens que ça va être à moi de parler, mais bon, pour le moment, c'est pas évident (le rézotage de la résidence est en cours, en attendant, il est difficile d'acceder à l'internet), de sorte que je viens juste vous dire que je ne vous oublie pas. je reviendrai dans quelques jours, quand j'aurais plus de temps (et oui, c'est dur, l'intégration ^^) et je completerai ce qu'à dit Paul (je suis pour ma part à Supelec, une ecole du groupe Centrale, avec une ambiance sans doute différente).

je vous dis donc à tres bientot pour vous parler de ces merveilles que sont les concours et l'intégration.

Bonjour à tous!

voila, j'ai profité de ce que la journée ne proposait que des cours en amphi pour sauter dans le premier train hier soir (et par voie de conséquence sécher le cours de Java), et me voila donc pour le week-end à Toulouse (chez mes parents, de sorte que j'ai une vraie connexion internet ^^).

C'est donc à mon tour de vous parler de ces merveilleux concours:
Tout comme Paul, mes concours ont commencé en avril. En fait, les concours se passent à l'echelle nationale et se passent donc tous en meme temps (Paul avait sur sa table à Paris la même feuille sordide que moi à Toulouse. enfin quand je dis "la même", M. Carretta me reprendrait sans doute pour préciser "la semblable", mais ça, c'est une autre histoire...).
En fait, les concours se deroulent à peu pres dans le meme ordre pour toutes les filières, même s'il existe quelques changements (par exemple, pour nous les PSI, on passe l'X et l'ENS Cachan en même temps, alors que les PC passent l'X à la place des Arts&Metiers, ou un truc dans le genre):
On a commencé par le concours des Mines (c'est là qu'on se fait démolir), avec des ecrits qui se deroulent sur 3/4 jours, à raison de 2/3 epreuves par jour.
Puis on enchaine sur les CCP (concours communs polytechniques, ce qui correspond en fait à pleins d'ecoles qui ne sont pas polytechnique ^^), avec des epreuves qui s'etalent sur une petite semaine.
Ensuite arrive le concours Centrale, suivi des Arts&Metiers et enfin viennent l'X et Cachan.

Pour ceux qui ne savent pas, les Mines regroupent toutes les ecoles des mines (sisi, je vous assure), des prestigieuses Mines de Paris aux moins prestigieuses (mais de haut niveau quand même) Mines de Saint-Etienne, ainsi que les Ponts&Chaussée, Sup'Aero, les Telecoms (Paris, Brest) et d'autres ecoles dont j'ai oublié le nom, mais qui sont de toute manière tres bien classées.
les CCP regroupent une quarantaine d'école aux noms tous plus longs les uns que les autres et qui sont d'une manière générale bien moins côtées que les Mines, Centrale et l'X. Elles restent tout de même des ecoles de haut niveau. en fait , tout depend de la prépa que l'on a intégré: certaines exigent un niveau élevé de leurs élèves et par conséquent les préparent plutot aux concours mines/centrale/X, alors que d'autres se "contentent" (<-- rien de péjoratif là-dedans, je respecte tout à fait ces écoles) de les préparer aux CCP (ex-ENSI).
Le groupe Centrale/Supelec regroupe quant à lui les écoles Centrales (sans blague?) ainsi que Supelec ( mon ecole *love*).
L'ENSAM (A&M) est quant à elle une école tres reconnue dans l'entreprise (plus technique que la plupart des écoles centrale/mine, qui sont tres généralistes) et qui reste accessible.
quant à l'X ou aux écoles normales, je pense qu'il n'est pas nécessaire de les présenter.

voila, fin de cette (brève) présentation des écoles (c'était juste pour situer un peu la manière dont j'ai appréhendé ces différents concours, en fonction de leur difficulté et de ce qu'ils offrent).

[edit]je suis obligé de couper le post en deux, sinon il ne passe pas, il est trop long.[/edit]

Voila maintenant le moment que vous attendiez tous: Mais comment se passent ces foutus concours?!

Et bien c'est très simple, laissez-moi vous raconter la fabuleuse histoire d'un jeune taupin toulousain sans histoire.
tout à commencé un beau matin du mois d'avril, par la douce sonnerie d'un telephone portable qui diffuse calmement les quelques notes de l'alarme incendie du Lycée (oui, c'etait ma sonnerie de reveil, au moins comme ça je me lève parce que je suis pressé de l'eteindre). il est 6 heures. Certains sont déja partis au réfectoire pour dejeuner, mais notre jeune taupin, lui, préfère tourner le bouton des plaques électriques qu' il a placées pres son lit, afin de faire chauffer le lait. quelques minutes plus tard, le jeune taupin, que nous appelleront Maxime pour plus de clarté, se lève et pose son bol de chocolat au lait sur le bureau. Il déjeune dans le silence, son estomac n'apprécie pas trop le liquide de si bon matin. Maxime sera donc obligé de prendre du spasfon (ndlr: comprimé contre les maux de ventre). demain, il ne dejeunera pas, il a compris le message.
6h45, Maxime se dirige, son sac contenant convoc', trousse et calculette sur le dos, vers la sortie du lycée: direction place esquirol (à 5 minutes de marche).
beacaoup de ses camarades sont déja là, à attendre le car qui les emmenera à Sup'Aero (de l'autre coté de toulouse), qui se trouve être le centre d'examen du concours des mines pour la region.
à 7heures, le car emmene tous ses passagers, pas de retardataires (de toute façon, ils l'auraient eu dans le cul!!) et se dirige vers Rangueil (ou se trouvent Fac, ecoles et divers labos). à 7h20, les taupins sont bien emmerdés, parce qu'ils sont arrivés et qu'il doivent poireauter une heure. Explication de quelques 5/2: "c'est normal, c'est comme ça tous les ans, parce que des fois il y a des bouchons, donc ils prévoient de la marge."
"ils"?, qui ça "ils"? en fait, "ils", ça correspond à tous ceux qui sont impliqués dans l'organisation des concours, et ça comprend le lycée qui loue les cars.
Bref, les taupins attendent, anxieux, essaient de détendre l'atmosphere, mais le coeur n'y est pas. certains ont faim, d'autres regrettent d'avoir mangé, l'attente est stressante.
finalement, un quart d'heure avant le debut des epreuves (8h, 8h30, peu importe, cela s'est perdu dans les meandres de ma memoire), les taupis ont le droit d'aller s'installer à la table qui leur est assignée, en montrant carte d'identité, convoc', en distribuant des autographes aux surveillants, sur des bouts de papiers remplis de signatures.
Les sujets sont emballés dans un plastique scellé, ils sont déballés puis distribués face cachée (oui, comme dans Yu Gi Oh!)
Maxime entend le tic tac implacable de l'horloge murale.
L'aiguille bouge puis s'arrete, bouge puis s'arrete, elle passe sur le 12: ça y est, on peut commencer. Bruits de pages qui se tournent, de stylos qui cliquent, des bouteilles d'eau qui sont posées par terre.
Maxime commence à lire le sujet (la première epreuve, c'est Maths I, qui sera suivie l'apres midi de physique I et LV1), et commence à rédiger.
Une fois que Maxime commence à reflechir, il sent la tension baisser un peu: il est dans son élément. Il ne saura pas tout faire, certes, mais il sait ce qu'on attend de lui.
La suite serait délectable
malheureusement je ne peux
pas la dire et c'est regrettable
ça nous aurait fait rire un peu
(en bref, c'est un DS assez costaud)
Les 3heures de l'épreuves passent, accompagnées de quelques Granny et d'un litre de flotte, Maxime a fait ce qu'il pouvait.
Il rend ses copies sans regret et s'en va, apres quelques formalités administratives, pour dejeuner au RU de Sup'Aero.
bon, et l'apres-midi, rebelotte: physique I puis Anglais (oui, Maxime a mis l'allemand de coté pour le moment, parce qu'il est trop mauvais, et a décidé de sauver les meubles en langue aux concours. d'ailleurs, au final,il a plutot bien réussi l'anglais dans tous les concours).
Fin des épreuves, il est 18heures. Le car est là et attend les taupins qui sont déja moins stressé mais tres fatigués.
Il faudra recommencer tout ça demain...
Fin de la premiere semaine d'écrits, le bilan est mitigé: pas vraiment la sensation d'avoir réussi très bien quelque part, mais la désagréable impression d'avoir completement foiré la chimie.
Maxime n'est plus tres sur: est-ce qu'il sera admissible aux mines? (c'est à dire aura-t-il le droit de passer les oraux?)

En tout cas, Maxime a quelques jours pour se reposer (3 jours d'epreuves pour les mines, avec un jour de coupure au milieu, ce qui laisse un bon week end derriere): les epreuves reprendront lundi.

Le week end passe, Maxime repart de chez lui (Carbonne) et retourne à l'internat (Toulouse). Il est plutot Zen. Au programme cette semaine? les CCP. Maxime se dit qu'il s'agit d'un bon entrainement, mais qu'il n'y a pas lieu de stresser. En fait, Maxime ne compte pas trop aller dans une ENSI, il vise plutot une centrale (il aimerait bien Supelec, mais vu ses performances aux mines, il commence à envisager la 5/2. Mais bon, il ne sert à rien de stresser d'avance, les resultats ne tomberont qu'à la fin des ecrits). En tout cas, ce concours s'annonce moins difficile: déja, le niveau demandé est inférieur, ensuite, le centre retenu pour ce concours est le lycée Pierre de Fermat. Génial! Maxime peut se lever à 7h45!! il est déja sur place, et en profite pour récupérer de la semaine précédente.
la semaine passe sans soucis majeur, de toute façon notre ami taupin ne cherche qu'à rester dans le bain: il se déchainera la semaine suivante.
Fin de la derniere epreuve des CCP: bon, ça, c'est fait.
Un week end de 4 jours, ça fait plaisir, mais il ne faut pas trop se relacher. rentré à l'internat la veille au soir de la premiere epreuve de centrale, Maxime est un peu paniqué: "zut, c'est quoi deja le théorême des surfaces implicites? c'est quoi une quadrique? comment on calcule le potentiel d'un champ magnétique? comment on utilise l'equation de Navier-Stokes, il faut que l'ecoulement soit irrotationel??" et toutes cette sorte de joyeusetés. Arrette de stresser Maxime!!! de toute façon les epreuves de centrales durent 4heures pour la plupart! il y a aura forcément quelque chose que tu sauras faire!
Maxime essaie de se rassurer, il faut qu'il dorme. Il n'est pas tard, mais s'il commence à ouvrir son Tec&Doc pour réviser, il va se rendre compte qu'il y a plein de choses qu'il ne sait plus, et il risque de paniquer encore plus. Il en a marre de tourner en rond dans sa chambre, et la journée de demain sera longue. En plus, l'ecrit de Centrale se passe au lycée bellevue, c'est un peu plus loin que Sup'Aero, il faut donc etre en forme pour se lever tot.
Maxime est deja en train de dormir à 21h30, peu importe ce qu'en pensent les autres.

Il est 6heures, la sonnerie du telephone a changé. Maxime se reveille donc au doux son de "victory fanfare" (version FFVII).
c'est bon pour le moral, ça présage d'une bonne réussite, rien que le nom est prometteur.
Ouais enfin quand meme, le stresse se reveille en meme temps que le taupin. il n'a pas envie de manger , il a faim pourtant, mais il sent deja son estomac se tordre: Centrale, c'est du serieux, c'est là qu'il veut aller.
il vaut mieux prendre un paquet de Granny pour manger quand ça ira mieux.
6h30, Maxime est parti en direction d'esquirol, ou le car attend les taupins pour partir. il part un peu plus tot, normal, la destination est un peu plus loin.
Les taupins arrivent encore avec beaucoup d'avance. Ils decouvrent le campus de Bellevue, et effectivement , la vue est belle. le campus est verdoyant, c'est agreable, ce sera surement tres sympa pour les pauses dejeuner.
En attendant, il faut prendre connaissance des salles d'examen sur les panneaux d'affichage. Maxime se retrouve dans une grande salle avec 80 taupins qui vont vivre la même galère pendant une semaine.
on commence par Maths I: c'est une catastrophe, Maxime n'y arrive pas, il panique, rature, recomence, fait tout ce qu'il peut.
Fin de l'epreuve: Maxime commence à envisager de se pendre, ou en tout cas de ne pas venir le lendemain. Mais il discute avec d'autres amis taupins: "ouais, moi aussi, j'ai complètement foiré, j'ai jamais fait autant de merde dans un sujet de maths!"
ils sont plusieurs à dire ça, ça le rassure. De toute façon, il y a plein d'epreuves pour faire la différence. allez, haut les coeurs, on ne se décourage pas si facilement, et il y a encore une epreuve l'apres midi!
elle se passe deja mieux. etait-ce de la physique? de la SI? peu importe , ça rassure de voir qu'on peut arriver à quelque chose.
Le car attend les taupins à la sortie, ils rentrent tous à l'internats ou chez eux.
Maxime est tres fatigué, il commence à accuser les deux semaines précédentes. Le lendemain, il va donc devoir affronter une epreuve supplémentaire: le café.
Et oui, Maxime n'aime pas le café, cependant il a vraiment l'impression de dormir debout. (ndlr: anecdote véridique, j'ai commencé à boire un peu de café à cause du concours centrale, et depuis ça passe un peu mieux ^^).
Miracle, ça marche!! Maxime est au taquet, il n'en boit jamais, alors ça lui fait un effet boeuf!
et ainsi se passe le reste de la semaine.
C'est ici que se passe un truc assez incroyable: Maxime cherche une ecole généraliste, il n'est pas trop intéressé par le coté "ingénieur de production" et préfère s'orienter vers la R&D, et ça, il le sait depuis longtemps. il est important de comprendre ça pour la suite de l'histoire, revenons donc quelques mois en arriere, dans les pensées de Maxime, pendant son inscription aux concours sur internet:
"hum...je cherche une ecole généraliste,je ne suis pas trop intéressé par le coté "ingénieur de production" et préfère m'orienter vers la R&D. Je pense donc que l'ENSAM, bien que ce soit une tres bonne école, ne m'interesse pas trop. Bon allez, je ne m'inscrit pas aux A&M!"

retour aux ecrits: et voila, Maxime ne s'est pas inscrit aux arts&metiers ce qui lui fait une semaine de glande .en theorie, il devrait bosser, mais il est vraiment flappi (tiens, au fait, ça s'ecrit comment "flappi"? pas comme ça je suppose...), et en plus c'est une grosse feignasse, alors il passe sa semaine à jouer à Ragnarok et à mater des Anims (je crois que c'etait Elfen Lied à ce moment là), avec son pc sur les genoux. Et la c'est le drame: Maxime doit retourner à l'internat pour son dernier concours ecrit, parce qu'il a choisi de passer Cachan (juste Cachan, pas l'X, parce qu'il est réaliste et que de toute façon, ça ne l'interesse pas plus que ça). Le probleme, c'est qu'avec cette coupure, la motivation s'est envolée.
le concours X/Cachan (on passe le meme pour les deux ecoles, meme si on ne passe que l'une des deux) se deroule sur place.
premier jour d'epreuve: fatigue intense, sujet de physique super hard, tendance scoliotique convexée à gauche qui reveille une vieille douleur musculaire dans les cotes: Maxime en marre et se dit que le destin ne veut pas qu'il aille à Cachan. En plus, il passait le concours surtout parce que celui de cachan est gratuit (contrairement aux autres. d'ailleurs, mes parents ont taxé un max: à peu pres 700euros non remboursables par la secu, et encore par rapport à d'autres j'ai pas payé tres cher. beaucoup ont du débourser plus de 1000 euros!).
Bref, l'epreuve de physique se termine, il est midi (et à midi, le mac morning c'est fini!) et Maxime en a raz le bol de ces concours sans fin.
"allo maman? ouais, je sors de physique la, c'est une catastrophe, en plus j'ai super mal au dos, faudrait que j'aille voir ton kiné... et mon chat, il va bien?"
-"t'es sur que ça va? tu veux pas que je vienne te chercher?"
-"ben, j'sais pas, j'ai encore des epreuves et si je loupe celle de cet aprem' ça sert à rien d'y retourner apres"
-"c'est pour quelle ecole? elle t'interesse vraiment?"
bref, je vous passe les details, en gros y'a plein de choses qui faisait que Maxime n'en avait plus rien à faire de ce concours (en plus, aucun remord, vu que ses parents ne l'ont pas payé celui la ^^).
Maxime est donc rentré chez lui apres une epreuve démoralisante, se disant qu'il y aurait bien une ecole interessante dans le reste des concours.
Maxime a donc passé une semaine de glande chez lui (les révisions pour les oraux reprenait apres le concours X/Cachan, c'est à dire un semaine plus tard), à jouer à Ragnarok,son PC sur la table du salon, avec l'ecran géant de la télé en arriere-plan et de la bouffe à portée de main (en plus, ça tombait bien, les parents n'étaient pas la de la semaine).


Bon, ça fait déja un bon paté à avaler, et il se fait l'heure d'aller voir Paul à Sup'Aero
Je parlerai des oraux et de l'inté dans un prochain post, et j'espere que ce paté permettra à certains de mieux appréhender ce que sont les concours (ce n'est pas seulement 3 heures devant une feuille, tout le reste compte aussi, il y a beaucoup de mental. Paul vous dira je pense s'il a vécu ça différement);

Allez, je vous laisse pour le moment, tchao les gens!

Re les gens!

Je pense que voila l'heure de se replonger dans les formidables aventures de Maxime, le taupin toulousain!
Nous en etions resté au moment ou Maxime, apres trois semaines intensives de concours et une semaine de glande, laissait tomber le concours Cachan pour s'accorder une autre semaine de glande.
Attention! Episode spécial! Aujourd'hui, Mesdames et Messieurs, Maxime raconte ses aventures en personne, recit à la première personne, une première!

La semaine de glande se passa sans trop de tracas (il manquait quand meme des cookies dans le placard), et il se fit bientot l'heure de reprendre les cours:
Retour à l'internat donc, et reprise du stress: les oraux se rapprochent à une vitesse inquiétante!
Mais en attendant, pas question de se tourner les pouces: Il faut se mettre à révisier de manière plus qu'intensive (d'ailleurs, les écrits ont permis de repérer un certain nombre de lacunes). C'est donc pour Maxime une succession de séances d'exercices, de colles, de séances de révision personnelles, de repas dégueulasses à la cantine, de troubles intestinaux, d'eponges, de papier toilette et de raviolis (hum... oui je sais, celle-la elle est déjà faite dans Naheulbeuk).
Mais arrive un jour où arrivent non pas les oraux, mais les résultats des ecrits! Et la, c'est super stressant de se dire que les résultats sont tombés, et que quoi que je fasse mon destin est scellé! Mais bon, il faut prendre son courage à deux mains, aller dans le batiment où se trouve le labo de SI (oui, le batiment en face des jacobins, celui avec l'internat au dessus et les chiottes qui donnent sur la cour et le mur d'escalade). Allez, direction le labo du fond, il est ouvert expres pour qu'on puisse voir nos résultats sur le net.
Premier constat: il y a du monde, mais pas autant que ce qu'on pourrait imaginer. Certains savent déjà plus où moins ce qui les attend (en bien ou en mal) et diffèrent le moment de vérité où toute incertitude sera effacée. Enfin bref, il ne me faut que 5 minutes pour obtenir la place devant une de ces machines du diable qui écrivent le destin des humains (des ordinateurs plutot quelconques en fait).
Je prend place, je tape l'adresse du site, je commence par vérifier les résultats des CCP: reçu. Jusqu'ici, tout va bien, mais le plus dur reste à venir: Je vais sur le site des Mines et je clique sur les résultats. Il apparait à l'écran une graaaaande liste de nom, avec sur leur droite une succession de "admissible" et de "refusé". Ce qui est effrayant, c'est que pour un admissible, on fait défiler 10 recalés dans la liste...
je descend jusqu'à mon nom, mon regard se tourne vers la droite: je vois plein de "refusé" qui entourent un "admissible". Merde, avec ce stress, je ne sais même plus sur quelle ligne je suis. Je retente: Je pose mes yeux sur la mention "REIS Maxime", puis tourne lentement mon regard vers la droite, suivant cette fois avec attention la ligne pour être sur de lire la bonne. MIRACLE!! Je suis admissible!! Il ne me reste plus qu'à regarder mes résultats détaillés (avec login et code secret attention!): Je passe la barre de 20 points (sur environ 200). Pas terrible, certes, mais au moins j'ai le droit de passer les oraux des mines.
Le stress retombe un peu, mais demain, ce sera la même chose: il faudra vérifier les résultats de centrale...
Pour centrale, c'est un peu différent: on choisit au moment de l'inscription pour quelle(s) école(s) centrale(s) on veut postuler (87 euros par école pour passer le concours, alors qu'on n'utilise pas plus de feuilles et pas plus d'heures de passage à l'oral, mais c'est comme ça).
Pour ma part, j'ai choisi de passer Centrale Nantes, Centrale Paris et Supelec (d'ailleurs, il y avait deux écoles qui m'interessaient particulièrement: Supaéro et Supelec. Supaero fait partie du concours des mines et Supelec du concours cenrale).
Ca y est, les résultats de centrale sont tombés: je suis recalé pour Centrale P mais admissible pour Supelec et Centrale Nantes. J'ai d'ailleurs pas mal de points d'avance pour ces deux écoles, j'ai donc encore toutes mes chances.
Les jours passent , les révisions progressent... Oh, mais il se fait l'heure d'aller à Paris!!
A Paris? mais pour quoi faire? Et bien en fait, TOUS les oraux de TOUS les concours se déroulent en région parisienne (pour toutes les filières sans exception).
Allez, je prend mon Pc et ma valise et direction le Plessis Trévise (ben oui, mes parents n'habitent plus à pontault, donc je loge chez ma grand-mère).
C'est d'ailleurs quelque chose qui a posé problème à un certain nombre d'étudiants: La plupart logent sur le campus de quelques grandes écoles qui le proposent, mais d'autres sont obligé de payer l'hotel.
Pour ma part, j'ai la chance d'avoir de la famille en région parisienne (en fait, toute ma famille à l'exception de mes parents), ce qui m'a permis de passer les oraux dans des conditions (relativement) confortables.
Me voila donc à Paris (je dis Paris pour aller plus vite, parce que dire Plessis Trévise, Pontault Combault ou region parisienne, c'est super long, d'ailleurs, je viens de me rendre compte que si j'avais ecrit tout de suite Plessis Trévise tout de suite au lieu de raconter toutes ces conneries, ça aurait été en fin de compte beaucoup rapide. Mais c'est toute l'histoire de ma vie ça, il faut toujours que je complique les choses en voulant faire simple. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours été comme ça. Tenez, l'autre fois, par exemple, j'allais aller au ... hein? quoi? Désolé, on m'informe que je dois repasser mes lacets.)

...

Hum, je disais donc: Me voila à Paris (non , on ne va pas recommencer hein!?) avec une petite semaine d'avance. Pourquoi une semaine d'avance?
Bon d'accord, je vous explique: en fait, avant même le passage des écrits, on est informé de ce qu'on appelle les séries. Il y en a 4 en tout, et c'est ce qui nous permet de savoir à quel moment on passe les epreuves orales.
J'étais série 2 aux Mines et série 4 à Centrale. Et ça veut dire quoi en clair?
Et bien en fait les oraux se déroulent sur 4 semaines (mi-juin à mi-juillet).
Cela voulait dire que SI j'étais admissible aux mines, je passais mes oraux des mines pendant la deuxième semaine d'oraux, et SI j'étais admissible à une école Centrale (peut importe laquelle/lesquelles), je passais mes oraux pendant la dernière semaine d'oraux.
Concrètement, les révisions se terminent juste avant la première semaine d'oraux (série 1 donc). Or je sais que j'étais série 2 aux mines. Puis j' ai vu que j'étais admissible aux mines lors de la tombée des résultats: Je passais donc mes oraux des mines lors de la deuxième semaine d'oraux, c'est à dire à peu près une semaine apres la fin des révisions.
Bref, tout ça pour dire que j'avais droit à une semaine pour réviser avec Paul (en fait, ce qu'on préférait, c'étaient les pauses mario kart entre deux séances de révision).
Mais un jour, il fallait bien que ça arrive: Demain, première epreuve orale des Mines...

La suite au prochain épisode (là, faut que j'aille répéter pour la fanfare, on joue Rufus' Welcoming Ceremony.Hehe, j'avais jamais touché à une trompette de ma vie avant d'entrer à l'école! Ensuite j'ai à travailler certains morceaux pour mon groupe de rock)

Allez, à plus les gens!